La femme aux oiseaux


La mer sous un ciel nuageux, une femme, des fleurs, des oiseaux, une mystérieuse créature …

 

Ces quelques éléments, toujours les mêmes, sont la base des multiples variations autour d’une drôle d’histoire qu’il appartiendra à chacun d’inventer.


Tu ressembles à l’orage,
Dans ce ciel.

……

Ce ciel qui marque l’arrivée sur l’île.
Il a la douceur du velours et l’éclat lumineux d’une larme.
 
Dans ce ciel empli de nuages,
L’aube, désireuse de marquer ce monde en suspens, approche comme apaisée d’un mystère.

…..

Flottante dans sa douceur voluptueuse, la femme aux oiseaux.
Il n’y avait pas d’autre issue que le silence, pourtant un frémissement d’ailes venait de rompre le ciel.
Eblouie. Là dans ce ciel, le silence devenait alors le plus bruyant des fracas.
Des grains de sable caressaient cette voûte si grande. Dans une nuée essentielle à l’émotion.
Elle était là, dans toute la délicatesse des pétales qui l’enveloppaient.


Voyez-vous le monde comme elle le regarde ?


Le ciel l’habille comme une soie charnelle qui lui va à merveille.
C’est si beau sa façon de revenir de là-haut.
De se délester de quelques nuages et de laisser poindre l’éclaircie pour nous caresser de douceur.

Quelques fleurs.
Que deviennent ces fleuraisons que personne ne voit ?
Esquisses d’un monde pétrifié dans l’attente d’une lumière rédemptrice.
…..

Les seuls rêves qui comptent sont, vous le savez,

les rêves éveillés.

 

                                                                                                                                                                                                                     Julie El Mir


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